Dans le plus profond respect des traditions marquant les rites funéraires « bushinengue» et des pratiques religieuses chrétiennes, la Guyane toute entière, a rendu un dernier hommage, sacré, à la hauteur de cette grande figure de la communauté du fleuve qu’était Antoine AOUEGUI LAMORAILLE.Sandra TROCHIMARA, à la tête d’une importante délégation d’élus, de collaborateurs politiques et administratifs, représentants la ville Cayenne, avait fait le déplacement, jusqu’à APATOU, dans cette commune du Maroni, pour saluer la famille, les proches et les compagnons de route de ce grand guerrier.
Honorer, par-delà les limites et les frontières communales, venir saluer, comme il se doit, une dernière fois, la mémoire de ce grand homme « Doko Kilti », qui très justement, a su œuvrer sur l’ensemble du territoire guyanais, pour rassembler, au-delà des strictes appartenances communautaires, religieuses, philosophiques et langagières… Tels étaient les enjeux, et, au terme d’une semaine de deuil, la délégation cayennaise, accompagnant Madame le Maire, composée de Laura HIDAIR, Hélène PAUL, Patricia VICTOR, Rolande SILEBER, Fabiola SAINT HILAIRE, Jean-Marc AMBROISE, Xavier CLERVAUX, s’était fait un devoir de participer à cette cérémonie funéraire, unique, mélange subtil et chaleureux, d’émotions contraires, de joies et de pleurs.
Toutes les nombreuses personnalités politiques présentes, au rang desquels, on trouvait les parlementaires Davy RIMANE et Jean-Victor CASTOR, l’actuel et ancien président de la CTG, Gabriel SERVILLE et Rodolphe ALEXANDRE, l’actuel et ancien maire de la commune d’APATOU, Moise EDWIN et Paul DOLIANKI, l’ancienne Ministre Christiane TAUBIRA, ainsi que toutes les autorités coutumières portées par les grands chefs « Bushinengue » et autres capitaines, toutes et tous, ont rappelé combien la fréquentation de ce grand guide spirituel aura profondément marqué leurs existences.Après avoir apporté son soutien personnel et son réconfort à toute cette grande famille des peuples du fleuve, Sandra TROCHIMARA a tenu à témoigner de son vécu avec M. Antoine 
LAMORAILLE. Elle a porté à la connaissance des uns et des autres, dans quelle mesure, à l’époque où dans le cadre de ses responsabilités professionnelles, elle a su bénéficier des conseils et des savoirs de ce grand maître de la culture «Aluku». Sans relâche, ce dernier, se mettait au service et à la disposition de la population de l’Ouest, lors de la mise en place d’ateliers avec l’association «MAMA BOBI», et ce, dans le domaine de l’insertion professionnelle, sur le secteur de Saint Laurent.
LAMORAILLE. Elle a porté à la connaissance des uns et des autres, dans quelle mesure, à l’époque où dans le cadre de ses responsabilités professionnelles, elle a su bénéficier des conseils et des savoirs de ce grand maître de la culture «Aluku». Sans relâche, ce dernier, se mettait au service et à la disposition de la population de l’Ouest, lors de la mise en place d’ateliers avec l’association «MAMA BOBI», et ce, dans le domaine de l’insertion professionnelle, sur le secteur de Saint Laurent.Enfin, en signe de reconnaissance pour ce grand sage, et en s’adressant en Aluku , Madame le Maire de Cayenne a interpellé directement les responsables politiques présents afin d’œuvrer pour la création d’un prix à dimension territoriale, dans le domaine de la culture et portant le nom d’Antoine LAMORAILLE.
