Qu’est-ce que la vidéoprotection ?
Elle consiste à placer des caméras vidéo pour prévenir tout acte de malveillance. Elle permet, en temps réel ou en différé, de surveiller l’espace, de jour comme de nuit, d’apprécier les situations, de dissuader par la présence d’une surveillance visible et permanente, de détecter un événement ou comportement anormal et d’identifier un individu, un véhicule, un objet.
La vidéoprotection permet également d’améliorer la gestion du domaine public et d’appréhender en temps réel un défaut de voirie, une panne de feu tricolore, une dégradation…
Deuxième commune de Guyane, après Kourou à s’être doté de ce type de dispositif, la municipalité de Cayenne souhaite prévenir l’atteinte aux personnes et aux biens dans le centre-ville, quartier de fortes activités où la délinquance constatée est considérée comme plus importante. Le système doit permettre d’améliorer le sentiment de sécurité des cayennais et visiteurs, de sécuriser les bâtiments communaux et espaces publics exposés et de mieux réguler la gestion du domaine public, avec l’impératif de concilier la considération des libertés publiques et individuelles, garanti par le strict respect des normes imposées par la CNIL.
En effet, combinée avec d’autres solutions et utilisée à bon escient, la vidéoprotection constitue un outil efficace et utile pour la Sécurité publique. Alors qu’en 1995 l’opinion publique s’en méfiait, aujourd’hui, 70% des Français sont favorables à cet outil indispensable. Le glissement sémantique de vidéosurveillance à vidéoprotection accompagne d’ailleurs cette évolution.
Le système de vidéoprotection urbaine de Cayenne s’est déployé dès juillet 2012 dans le centre-ville de Cayenne, avec 21 mâts de vidéoprotection qui sont implantés sur le territoire communal. En journée, les images sont transmises à un centre de supervision urbain et visionnées par des agents municipaux habilités. Entre minuit et 6h du matin, l’ensemble des vidéos est renvoyé à l’Hôtel de Police de Cayenne. La totalité des images et vidéos sont effacées au bout de 15 jours à compter du jour de l’enregistrement.